L'orang-outan de Bornéo est victime de la déforestation et de la chasse
L'an dernier un article affirmait
"... les pertes absolues en effectif sont maximales dans les forêts exploitées pour leur bois et dans les forêts primaires protégées, où survivent actuellement les plus importantes populations d’orangs-outans. Dans ces zones forestières, la chasse illégale constitue la première cause de ce déclin... on peut donc avancer que c’est en premier lieu la chasse illégale et non l’industrie de l’huile de palme – un aspect qui concentre toute l’attention médiatique – qui est la cause principale de ce déclin des orangs-outans sauvages à Bornéo. ... Non, les orangs-outans ne vont pas disparaître d’ici à 20 ans ! Certaines populations sont stables et bien protégées sur l’île (ndlr: Bornéo). Pour d’autres en revanche, le déclin risque en effet de se poursuivre… sauf si notre approche pour conserver l’espèce se base sur des faits réels et non seulement des émotions.".
Dans l'Etat de Sabah l'une des régions au monde ou l'on déforeste le plus en ce moment, la forêt le long du fleuve Kinabatangan abrite encore une importante population d'orangs-outans sauvages.
Il faut relier les poches de forêts isolées entre elles pour former une sorte de corridor.
Une première plantation coopère.
Le géant Genting qui possède 14 plantations dans l'État de Sabah a cédé une cinquantaine d'hectares à l'association (Hutan). Celle-ci a également racheté des terrains à des paysans. Résultat : un premier corridor vient d'être aménagé. Il est complété par un programme local de reboisement qui permet de donner un revenu aux femmes des villages alentours.
Ce corridor permettra aux orangs-outans mais aussi aux éléphants et aux autres espèces moins emblématiques mais vitales pour la biodiversité, de se déplacer d'un bout à l'autre de la plantation le long du fleuve Kinabatangan.
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