La Société Française d’Ecologie (SFE) vous propose ce mois-ci un 'regard' sur le modèle IPAT (1) et la transition écologique, dont je suis l'auteure.
Associé à une brève vidéo sur le sujet, cet article est illustré par des photographies d’oeuvres de deux écoartistes, Nicole King et Gaspard Noël.
https://www.sfecologie.org/regard/r71-avr-2017-a-teyssedre-ipat/
Résumé: Face à l’ampleur des changements environnementaux liés aux activités humaines et à celle des enjeux écologiques, sociaux et économiques associés, des chercheurs en sciences de l’environnement ont remis sur l’ouvrage au tournant du siècle un modèle d’impact très simple développé dans les années 1970 : le modèle IPAT. Précurseur du concept d’empreinte écologique, ce modèle didactique incite à prendre en compte trois grands facteurs d’impacts descriptifs des populations humaines, ainsi que leurs interactions et rétroactions, pour ménager les (socio)écosystèmes et favoriser la transition écologique dans les pays développés et en développement.
(1) L’équation I=P.A.T exprime l’impact des humains sur la biosphère sous la forme d’un produit de trois composantes, ou facteurs d’impact :
- P, l’effectif (en nombre d’individus) de la population considérée, qui peut être la population mondiale mais aussi une population plus restreinte, comme celle d’un pays ou d’une région ;
- A, pour affluence en anglais, qui est la consommation moyenne de ressources et d’énergie par individu, membre de cette population ;
- T, pour techniques ou technologies, l’impact des techniques utilisées pour extraire ou transformer les ressources utilisées par cette population.
"Regards et débats sur la biodiversité" (SFE), regard n°71.
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