Des théories économiques pour expliquer notre inaction écologique
L’article publié par Les Echos que nous vous invitons à lire s’appuie sur un courant de pensée économique dite économie comportementale. Ce courant de réflexion est né en réaction à la mathématisation dominante dans de nombreux courants de l’économie politique.
Qu’est-ce que l’économie comportementale ?
Les modèles comportementaux intègrent généralement les connaissances de la psychologie, des neurosciences et de la théorie microéconomique. L'étude de l'économie comportementale comprend la manière dont les décisions de marché sont prises et les mécanismes qui déterminent le choix du public.
On voit donc la mobilisation de nombreuses disciplines dont la psychologie qui, difficilement, se met en « modèle » mathématique.
L’auteur se livre à une brève recension de 10 approches, de la dissociation cognitive à l'empathie émotionnelle et cognitive, et insiste dans cette dernière :
« Les citoyens sont de moins en moins exposés à la souffrance des autres ou aux dégradations des écosystèmes (la maltraitance dans les abattoirs ou la fonte des glaciers). Nos sens ne sont plus directement éprouvés (empathie émotionnelle), ce qui réduit notre capacité à nous représenter la souffrance d'autrui (empathie cognitive) et in fine à agir de manière réfléchie. »
Solution : rapprocher les citoyens de l'information la plus brute possible avec des images, reportages ou visites.
Les normes sociales
L’intérêt de ce court papier est de réintroduire les phénomènes émotionnels dans la prise de décision public. Ces diverses théories peuvent donner lieu à des manipulations, mais elles ouvrent à des méthodes d’étude qui devraient déboucher sur une approche moins quantitativiste de la transition écologiste. Elles ne visent pas à l’isolement, la stratégie de l’humain sur une île déserte, mais comme l’indique la théorie 10 "Les normes sociales" :
« Agir pour la planète peut parfois vous mettre à l'écart du groupe majoritaire, ce qui peut être difficile à vivre en raison de la pression sociale. C'est le cas lorsqu'on décide de devenir végétarien dans une famille qui consomme de la viande ou de refuser de prendre l'avion lors de vacances entre amis. »
Solution : trouver le bon équilibre entre respecter ses convictions et rester dans le groupe.
Bien sûr, on est loin des grands équilibres macroéconomiques, mais à Humanité et Biodiversité, on oeuvre à notre pratique des Oasis Nature, à la générosité et à la paix.
L'Écho n°120 "Déterrage du blaireau : stoppons le massacre !"
Les adhérents d'Humanité et Biodiversité viennent de recevoir L'Écho n°120, édition estivale de...
L'Écho n°118 : PAC, une opportunité à ne pas manquer pour la biodiversité !
C'est quoi la Politique Agricole Commune ? Pourquoi la réforme de la PAC est-elle décisive pour...
Atlas de la Biodiversité Communale (ABC)
Le 4ème appel à manifestation d’intérêt lancé par l’OFB L’Office Français de la...
L'Écho n°119 spécial rapport d'activité 2019
Au cours de l'année 2019, de nombreux évènements ont confirmé, hélas, le bienfondé des analyses...
Livre blanc "Pour que vive la Nature"
Le guide pour agir de 14 ONG de protection de la biodiversitéPublié le 22/05/2020Vendredi 22 mai...
Lancement de l’Office Français de la Biodiversité
Poursuivez ici selon votre inspiration...À Chamonix, en Haute-Savoie, le 13 février 2020, le...