25 ans de la CNDP, "ma parole a du pouvoir"
La commission nationale du débat public (CNDP) a décidé de revoir son mode de communication.
La partie communication numérique est indispensable mais ne résout pas toutes les questions soulevées par la suite du papier. Le monde bouge, le monde change. Plus que jamais, les projets, grands ou petits, font l’objet de débats, de mise en cause.
La CNDP, dont notre représentant est Jean-Pierre Bompard, vice-président d'Humanité et Biodiversité, comporte 25 membres représentant la grande majorité des organisations institutionnelles, des parlementaires, au conseil d’État en passant par les confédérations de salariés ou patronales.
Sa fonction principale est d’organiser les débats publics autour de grands projets, en toute « neutralité » et en exigeant que le maître d’œuvre fournisse toutes les informations permettant à tous les publics de débattre de la pertinence de tel ou tel projet ou plan et programme, par exemple la stratégie nationale bas carbone ou la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Humanité et Biodiversité intervient, certes, sur les sujets liés à la biodiversité - impact des grands équipements par exemple (autoroute, éolienne en mer, ligne train à grande vitesse ou implantation d’usine de production de batterie électrique…) - mais aussi sur les formes du débat, en veillant à inclure les publics les plus éloignés des codes de la participation.
Le défi d’inclure les « exclus » est le plus redoutable, la crise sanitaire a d’ailleurs, avec la marche forcée vers le tout numérique, accentuée les fractures sociales. Il ne peut y avoir de débat public uniquement par la voie numérique. Le risque de voir une nouvelle fois s’opposer la fin du siècle à la fin du mois est partout présent. Souvent dans les grands projets, il y a des promesses d’emplois. Emplois, pas toujours conformes avec la transition écologique que nous demandons. À nous alors de trouver les bons chemins pour faire converger la lutte contre le chômage de masse avec la lutte contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité. Il ne peut y avoir de bonne politique de transition sans justice sociale.
La CNDP, par son nouveau site, se donne les moyens d’ouvrir les échanges sur toutes ces questions.
Nous vous y invitons à « cheminer » et à l’utiliser pour forcer le destin des projets à forte connotation techniciste voir technocratique.
Forcer le destin, c’est ouvrir les boîtes noires de toutes les aventures économiques ayant une incidence sur l’environnement, en n’oubliant pas notre intitulé : Humanité et Biodiversité.
Au-delà d’un numérique innovant, travaillons sur des réunions, des contacts en présence, allons chercher les invisibles de la République.
En savoir plus : https://www.vie-publique.fr/en-bref/271657-fracture-numerique-lillectronisme-touche-17-de-la-population
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