Un gratte-ciel à bourdons
ÉditerC'est au jardin botanique de Roscoff que j'en ai fait l'acquisition.
Intriguée par les nombreux pieds immenses aperçus sur la route, lorsque je les ai trouvés à vendre dans ce merveilleux jardin, je n'ai pu m'empêcher d'en faire l'acquisition. Ces gigantesques plantes, aux couleurs bleu lavande on fait le bonheur des bourdons cette année dans mon oasis, je nommerai la Vipérine des Canaries ou encore Echium hybride de Pininana de la famille des renonculacées.
Je ne connaissais pas encore les oasis nature lors de cet achat et comme je l'ai avoué humblement dans ma présentation, j'ai souvent rapporté des plantes exotiques de voyage.... bien évidemment je m'en garde à présent, quoique... les expériences, tant qu'il ne s'agit pas de plantes invasives me plaisent toujours autant.
Bien avant mon adhésion à Humanité Biodiversité, j'avais acquis une fougère arborescente (Dicksonia antartica) et bien avant encore un palmier. La fougère, que j'ai pu sauver grâce aux très bons conseils des personnels du jardin botanique de Roscoff, apporte un esthétisme très apprécié de tous (pour ma part, je l'adore) sur ma terrasse et fait le bonheur des mésanges qui l'apprécient comme perchoir, ou balançoire.
Pour revenir à mes vipérines, quel soulagement de vérifier du point de vue réglementaire qu'elles ne figuraient pas dans la liste des plantes invasives, n'ayant pas de rhizome, elles sont s tout-à-fait contrôlables.
N'étant pas spécialiste en botanique, simplement et modestement passionnée par les plantes et le jardinage qui génère la biodiversité, j'ai trouvé dans la culture de ces magnifiques plantes un grand intérêt :
Leur hauteur permet de gagner sur la surface réduite de mon petit jardin en procurant un territoire de butinage immense aux bourdons, je n'aurai jamais pu leur offrir un tel espace à plat.... quelle joie de les observer, partir du bas pour accomplir leur tâche, aspirés comme dans un ascenseur, dans un ballet répétitif, redescendant en piqué dès le sommet atteint.
Outre ses vertus mellifères, du point de vue écologie cette plante n'a pas besoin d'eau, elle se plaît dans un sol pauvre en situation bien ensoleillée. Les personnels du jardin botanique de Roscoff, très disponibles, m'ont informée sur leurs qualités et compatibilité en biodiversité et m'ont confirmé que ce sont bien elles que j'avais aperçues sur les routes du Finistère. Parties de Roscoff, les voici arrivées à présent jusqu'à Brest, voire à Saint-Brieuc. Elles se ressèment effectivement systématiquement, trisannuelles ou bisannuelles lorsqu'elles arrivent à maturité elles meurent sur place mais assurent la relève en se ressemant au gré du vent, il suffit de prévenir les voisins et de sélectionner lors de la repousse.
Peut-être vais-je déclencher un débat et des échanges... tous les avis sur ces questions pourront m'éclairer et m'enrichir en matière de biodiversité.
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