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Forte hausse des prix des fruits et légumes

Une association de défense des consommateurs relève des hausses significatives des prix des fruits et des légumes.

Depuis plusieurs années, notre association Humanité et Biodiversité revendique la mise en place d'un chèque de 50 euros mensuels pour les familles ou personnes les plus modestes. Mais ce chèque doit parvenir aux producteurs bio ou à l’agriculture locale, transformée ou non.

Il est plus que temps de penser la nourriture comme un bien aussi essentiel que le besoin de mobilité ou de chauffage avec le chèque énergie ou le chèque inflation. Changer progressivement la qualité de la nourriture des plus modestes est aussi un enjeu de santé publique.

On nous dira "cela coûte", oui, mais comment mesure-t-on l’impact de l’obésité et du surpoids sur notre système de santé ? Les pandémies des COVID devraient nous inciter à voir la santé dans une vision globale et cesser de fractionner les calculs économiques pour éviter de voir la réalité. Mieux manger et réduire les consommations de produits à fortes conséquences climatiques doit faire l’objet d’un vrai débat.

Penser aussi que, dans le sillage des agricultures et élevages vertueux dont les productions seraient à réserver pour être payées par un chèque alimentation, il y a la conservation de nos agri-écosystèmes (milieux ouverts tels que les landes, prairies naturelles, pré-bois, pelouses, alpages...) favorisant la biodiversité et la richesse des paysages de notre pays.

Nous y veillerons.