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3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan : H&B fait le bilan

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3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan : H&B fait le bilan

Publié le 17/06/2025

La troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan, débutée le lundi 9 juin, s’est achevée vendredi 13 juin. 130 représentants de pays ont fait le déplacement pour l’évènement, dont une cinquantaine de chefs d’États.

Pour rappel, son principal objectif était de renforcer la mobilisation de tous les acteurs de l’Océan et évaluer la mise en œuvre de l’Objectif de Développement Durable 14 (ODD14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable).

Un objet de satisfaction partagée : cette conférence a offert une mise en lumière importante des enjeux liés à la préservation de l’Océan, en tenant compte de l’expertise scientifique.

Les principaux enjeux auxquels devait répondre cette troisième conférence étaient nombreux : décarboner le transport maritime, s’entendre sur un futur traité pollution plastique, réitérer la dangerosité de céder à l’exploitation minière des fonds marins, solidifier les connaissances scientifiques, augmenter les financements de l’ODD 14, lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), etc.

L'avancée prometteuse du traité pour la haute mer.

Neuf, c’est le nombre de ratifications manquantes à ce jour pour l’entrée en vigueur du traité pour la haute mer (BBNJ). Le seuil des 60 ratifications requises promet d’être dépassé si l’on en croit les annonces du chef de l’État ayant recueilli les engagements d’une quinzaine de pays. Ce traité concerne les eaux situées en dehors des juridictions nationales, représentant 2/3 de la surface mondiale. Il permettrait notamment d’élaborer un outil de gestion permettant des études d’impact, l’évaluation d’Aires Marines Protégées (AMP), un partage des bénéfices des ressources génétiques marines.

L’espoir est grand qu’une première Conférence des Parties pour la Haute mer puisse se tenir dès 2026.

De son côté, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a évoqué le lancement du Pacte de l’Union européenne pour les océans, afin de définir un plan directeur pour conserver et exploiter durablement les ressources marines.

“Protection stricte” versus “protection forte”, voire “protection renforcée”

Protection « stricte », « forte » et maintenant « renforcée », la multiplication des vocables n’est pas neutre. Derrière les mots, c’est une approche des modes de gestion et de protection qui diffèrent.

Les aires marines à protection stricte (définition européenne) visent à laisser les écosystèmes marins évoluer sans intervention humaine ou presque. Les activités extractives telles que la pêche ou l’exploitation minière y sont interdites comme les aménagements ou activités touristiques perturbatrices.

Les aires marines à protection forte est une mauvaise transposition française de la “protection stricte”. Ce sont des aires protégées avec un niveau élevé de restriction, mais certaines activités humaines peuvent y être autorisées, si elles sont compatibles avec les objectifs de conservation.

Enfin, il n’existe à ce jour aucune définition relative à des aires marines en “protection renforcée” telle qu’annoncées par le Président de la République.

Scientifiques et ONG environnementales, dont notre association, sont mobilisés pour obtenir le classement de 30% des zones marines et côtières en Aires Marines Protégées (AMP) dont 10% en protection stricte dans le respect de l’accord de Kunming-Montréal (COP 15 Biodiversité) et du Pacte vert ainsi que la stratégie biodiversité européenne 2030 qui en découle.

Humanité et Biodiversité propose la mise en place d’un réseau de petites AMP en protection stricte, en zones de non-prélèvement mises en place en concertation avec les pêcheurs. Nous invitions d’ailleurs, il y a quelques semaines, la ministre de l’Écologie à réfléchir à leur mise en place.

Aujourd’hui, si 8 % des eaux du globe bénéficient de la qualification d’AMP, selon une étude scientifique de mai 2024, ce sont moins de 2,6% des océans qui bénéficient d’une réelle protection.

Selon une étude dirigée par Joachim Claudet (CNRS), 1,6 % des eaux françaises tirent profit d’une protection stricte (contre les 4,8% de protection forte déclarée par l’État). Ce chiffre chute à 0,04% si l’on ne considère que la zone hexagonale.

Infographie : Les Aires Marines Protégées en chiffres

La fin du chalutage dans les Aires Marines Protégées

Aujourd’hui, l’une des techniques les plus dévastatrices pour les écosystèmes, le chalutage de fond, n’est pas interdit dans les AMP.

Si le gouvernement argue que cette pratique ne concernerait que 3% de la ZEE française, il est autorisé dans 50% de la ZEE hexagonale. Et la pratique du chalutage de fond s’effectue dans 40% de la surface de ses AMP.

La ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Madame Agnès Pannier-Runacher, à qui nous avions donc transmis un courrier plaidant la mise en place de petites AMP à protection stricte, a défendu une interdiction « au cas par cas » du chalutage de fond, après une cartographie des zones concernées sur une base scientifique soumise à concertation avec les pêcheurs.

Le Président de la République se serait, quant à lui, engagé à définir des zones de protection forte, sans chalut pour 4% des eaux hexagonales d’ici fin 2026. Mais la carte définissant ces “nouvelles” zones de non-chalutage révèle que ces zones sont déjà exclues de la pratique de chalutage profond par le règlement européen “pêche profonde” de 2017.

Pas d’accord pour un traité international contre la pollution plastique.

A l’issue de la Conférence, aucun accord n’a été trouvé. 95 pays ont alors lancé un appel pour un traité ambitieux “Nice Wake-Up-Call” (sous-entendu "électrochoc nécessaire"). Dans cet appel, ils réclament un traité couvrant l’ensemble du cycle de vie du plastique et insistent sur des mesures obligatoires et la réduction effective de la production du plastique. Les négociations reprendront à Genève en août 2025 avec l’objectif d’adopter des mesures obligatoires assorties de mécanismes de suivi, de financement et d'assistance aux pays en développement.

Mobiliser des financements pour la protection des océans

La mobilisation des financements pour la protection des océans était un enjeu important de cette conférence car l’ODD 14 est aujourd’hui le moins financé des 17 objectifs de développement durable. Très peu de fonds, à l'international, sont orientés sur des actions directement fléchées sur l'Océan.

Si la conférence visait à mobiliser 100 milliards de dollars pour l’objectif 14 de développement durable, afin de soutenir la protection marine, la gestion durable des pêcheries, la restauration des écosystèmes côtiers et la lutte contre la pollution plastique, l’objectif n’a pas été atteint. Plus de 240 millions de dollars ont néanmoins été levés pour financer des initiatives favorables aux récifs coralliens dans 21 pays et 8,7 milliards d’euros ont été engagés sur cinq ans lors du Blue Economy and Finance Forum de Monaco par des philanthropes, investisseurs privés et banques publiques pour soutenir l’économie bleue durable.

Faute de mobiliser les financements nécessaires, de nouvelles structures de financement comme le “One Ocean Finance” ont été initiées à Nice, ainsi qu’une nouvelle plateforme mondiale rassemblant acteurs publics, financiers et entreprises pour canaliser des fonds vers des projets océaniques à triple impacts (économie, communautés cotières, santé des écosystèmes).

“La véritable épreuve, ce n’est pas ce que nous avons dit ici à Nice, mais ce que nous ferons ensuite”.
Li Junhua, Secrétaire général de l'UNOC pour les Nations Unies

Aussi, Humanité et Biodiversité espère que les problématiques liés à l’Océan feront l’objet d’une attention particulière lors de la prochaine Conférence des Parties de la Convention Climat qui se tiendra à Belém, au Brésil, en novembre 2025.

______________________

Pour aller plus loin :

Les attentes des ONG pour la 3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan

Les Petites Aires Marines Protégées, une solution au conflit actuel

Nouveau Cahier de la Biodiversité sur le Pacte Européen pour les Océans

Les dangers des chalutiers de pêche | David Attenborough : L'appel de l'Océan

Photo de couverture : L'océan... © Jonathan Acemyan

Découvrez davantage d'articles sur ces thèmes :
Vie institutionnelle et politique Espèces menacées Événement Bien-être animal Biodiversité Mer et Littoral Démocratie
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