Humanité et Biodiversité
Menu icoMenu232Dark icoCross32Dark

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
  • Humanité et Biodiversité
  • ACCUEIL ▴▾
  • L'ASSOCIATION ▴▾
    • L'ASSOCIATION
    • L'ÉQUIPE
    • NOS POSITIONS
    • NOS PUBLICATIONS
    • UN BUSTE POUR HUBERT REEVES
    • PODCAST "À VOIX HAUTE POUR LA BIODIVERSITÉ"
    • PODCAST "LES PETITES HISTOIRES DE LA BIODIVERSITÉ"
  • ACTUALITÉS ▴▾
  • OASIS NATURE ▴▾
    • LES OASIS NATURE
    • ADHÉRENTS : CRÉEZ UNE OASIS NATURE !
    • CARTE DES OASIS NATURE
    • FICHES PÉDAGOGIQUES
    • FAQ
    • CONCOURS PHOTO 2024
  • CONCOURS 2025 ▴▾
  • BÉNÉVOLAT ▴▾
  • FAIRE UN DON ▴▾
  • ADHÉRER
  • BOUTIQUE
  • Se connecter
  • L'ASSOCIATION
  • L'ÉQUIPE
  • NOS POSITIONS
  • NOS PUBLICATIONS
  • UN BUSTE POUR HUBERT REEVES
  • PODCAST "À VOIX HAUTE POUR LA BIODIVERSITÉ"
  • PODCAST "LES PETITES HISTOIRES DE LA BIODIVERSITÉ"
  • LES OASIS NATURE
  • ADHÉRENTS : CRÉEZ UNE OASIS NATURE !
  • CARTE DES OASIS NATURE
  • FICHES PÉDAGOGIQUES
  • FAQ
  • CONCOURS PHOTO 2024
Retour
L’érosion de la biodiversité et l’émergence de virus et bactéries

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

Abonnez-vous à notre newsletter
icoCross16Dark

L’érosion de la biodiversité et l’émergence de virus et bactéries

Poursuivez ici selon votre inspiration...

La biodiversité fournit de nombreux services aux écosystèmes, en contraignant notamment la transmission de certaines maladies infectieuses. C’est le cas de celles propagées par une espèce « vecteur », qui sont des insectes hématophages comme les moustiques ou les tiques qui se nourrissent du sang des individus.

Dans le cas où ces « repas de sang » se produisent sur un individu infecté – et appartenant à une espèce animale dite « compétente » dans la transmission du pathogène –, le vecteur se trouvera à son tour infecté. Lorsqu’il se nourrira à nouveau, il pourra alors transmettre le pathogène. Ces individus vecteurs pourront de la sorte contaminer des populations humaines, en faisant office de « pont » depuis d’autres espèces animales.

Toutes les espèces ne sont toutefois pas identiquement « compétentes » à transmettre l’agent pathogène : nombre d’entre elles peuvent ainsi être contaminées, mais sans pouvoir transmettre l’agent pathogène. Or ces espèces, appelées « cul de sac », sont d’autant plus présentes que l’écosystème dans lequel elles évoluent est riche d’une grande biodiversité. La présence de nombreuses espèces aura donc pour effet de « diluer » la transmission de l’agent pathogène. C’est ce que l’on appelle « l’effet de dilution ».

Dans un contexte de biodiversité altérée comme aujourd’hui, on a toutes les raisons de penser que ces espèces « cul de sac » disparaîtront les premières, étant généralement moins abondantes et donc plus vulnérables aux extinctions. Une perte de biodiversité pourra donc entraîner une augmentation de la transmission des pathogènes, les espèces vecteurs piquant dès lors majoritairement des animaux plus compétents à transmettre les maladies.

Cet effet de dilution s’observe concrètement, on pense ici au virus de la fièvre du Nil occidental ou à celui de la maladie de Lyme aux États-Unis. Dans ces deux cas, une diminution du nombre de personnes humaines infectées a été observée dans les zones où la biodiversité s’avère la plus dense. Le recours à l’effet de dilution sert également à agir sur certaines maladies affectant les plantes : en Chine, le développement de cultures mêlant différentes types de riz a permis de lutter contre la propagation de la rouille du riz qui ravageaient les variétés les plus économiquement intéressantes.

Il est particulièrement intéressant de se pencher aujourd’hui sur les effets sanitaires positifs de certaines mesures de protection de la biodiversité. Car si les bienfaits de la biodiversité demeurent souvent saisissables pour les décideurs publics, l’émergence de nouvelles épidémies – on pense aux virus du Chikungunya, Zika ou Ebola – ne manque pas d’interroger.

Conclusion: L’état actuel des connaissances scientifiques nous indique que la disparition de certaines espèces animales peut entraîner une hausse de la transmission de ces maladies et leur diffusion à grande échelle. Alors que les liens apparaissent de plus en plus imbriqués entre biodiversité et santé humaine, la gestion raisonnée de nos ressources s’avère plus que jamais essentielle.

Extraits d'un article de Benjamin Roche, Institut de recherche pour le développement (IRD) (intégralité accessile sur le site Theconversation.com (lien founi pour "Plus d'infos")

Complément

Une étude montre que l'effet de dilution semble être un phénomène général.

Plus d'infos

Découvrez davantage d'articles sur ces thèmes :
Santé
icoFacebook35Color icoLinkedin35Color icoComment35Color
icoFacebook35Color icoLinkedin35Color icoComment35Color
0 commentaire(s)
ou
Connectez-vous
Aucun commentaire pour le moment.
Consultez également
Pandémies : et si le virus, c'était nous ?

Pandémies : et si le virus, c'était nous ?

Notre ordre économique et social vient d'être ébranlé par une pandémie mondiale issue d'un virus...

10 juin 2020
Santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes

Santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes

Lettre commune au ministre de l'agriculture et de l'alimentationLe 5 mai dernier, Humanité et...

18 mai 2020
Santé et biodiversité : lettre envoyée aux ministres

Santé et biodiversité : lettre envoyée aux ministres

Poursuivez ici selon votre inspiration...Le 7 avril dernier, Humanité et Biodiversité, l'ASEF et...

30 décembre 2020
Plan national santé environnement : nos propositions

Plan national santé environnement : nos propositions

Notre association est impliquée depuis le mois d’avril dans les travaux de préfiguration du...

22 juillet 2019
Le 17 mars, ne manquez pas la conférence "Une seule santé, en pratique ?"

Le 17 mars, ne manquez pas la conférence "Une seule santé, en pratique ?"

L’être humain est un être vivant : donc la santé humaine, la santé animale, la santé végétale et...

23 décembre 2020
La conférence "Une seule santé, en pratique ?" en 3 questions

La conférence "Une seule santé, en pratique ?" en 3 questions

Récent retraité du ministère en charge de l’environnement, Gilles Pipien a travaillé en tant...

3 février 2021
L'ASSOCIATION
  • Politique de protection des données
  • Rapports et comptes annuels
  • Statuts
  • Chartes
  • Partenaires
S'ENGAGER
  • Adhérer
  • Nous contacter
icoFacebook24Color icoYoutube24Color icoLinkedin24Color icoInstagram24Color
  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des associations Environnementales