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Microalgues : où va-t-on ?

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Microalgues : où va-t-on ?

Sur les côtes du Pas-de-Calais, de la Manche, de la Bretagne et ou d’Occitanie, des microalgues prolifèrent et contaminent les milieux marins et littoraux. Ce phénomène doit être distingué de celui des macroalgues « les marées vertes », déjà ancien et bien connu.

Les microalgues, apparues plus récemment, alertent sur la nécessité de considérer les milieux terrestres et marins dans une approche globale et systémique « terre-mer », et non comme des milieux déconnectés.

Les causes de la prolifération

Lorsque ces microalgues prolifèrent, on peut observer l’eau se teinter d’une couleur verte, rosée ou rouge ou l’accumulation de mousse sur les plages.

Les causes de prolifération sont d’origine anthropiques puisqu’elles sont liées, d’une part, à une exploitation intensive des zones côtières (à travers l’aquaculture, le tourisme, la surpêche, l’augmentation du trafic maritime ) et, d’autre part, à un excès d’azote pendant la période favorable à la croissance des algues. Par exemple, en Bretagne, l'épandage de lisiers et les urines et bouses des vaches contribuent de manière importante aux apports d'azote. Ce ne sont donc pas que les nitrates mais diverses formes d’azote (urée, ammoniac) qui participent à ce phénomène. Si en mer le facteur déterminant est l’azote, dans les eaux douces, ce sont les apports de phosphore pouvant provenir de stations d’épuration en dysfonctionnement qui participent à la prolifération.

Cependant, la prolifération de ces microalgues n’est qu’une conséquence qui en cache d’autres : la modification des caractéristiques physiques et chimiques de l'eau, la disparition ou forte réduction du nombre d'animaux et de certains végétaux, la réduction de la teneur en oxygène de l’eau liée à la décomposition des algues mortes, etc.

Une réglementation et des politiques publiques existantes mais encore insuffisantes

La Directive européenne concernant la protection des eaux contre la pollution de nitrates à partir de sources agricoles (1991) et la Directive-cadre sur le milieu marin (2008) n’apparaissent aujourd’hui pas suffisantes pour stopper la prolifération de ces algues. Si l’on observe une réduction de leur prolifération, en 2019, près de 7 % des eaux côtières métropolitaines, notamment en Manche − Mer du nord et en Bretagne, n'ont pas encore atteint le bon état écologique visé par la Directive-cadre sur le milieu marin (DCSMM) pour ce critère (source : IFREMER).

Les équipes de l’IFREMER effectuent de manière régulière, voire hebdomadaire selon la saison, des observations, des prélèvements et des analyses. En complément des observations, l’IFREMER a développé des outils de calcul. Les résultats sont les suivants : le scénario souhaitable est celui de la réduction des apports en nitrate et en phosphore sur 45 fleuves français pour se rapprocher du bon état écologique des eaux selon les directives européennes. Selon ce scénario, afin que l'ensemble de la façade Manche-Atlantique atteigne le seuil de bon état écologique pour les nitrates, les apports de la Garonne, la Dordogne, la Loire et la Seine devront être réduits de plus de 60 %.

Le rôle du citoyen dans la détection des microalgues

Unique en Europe, le projet de sciences participatives « Phenomer »  invite les citoyens à signaler les phénomènes d'eaux colorées qu’ils observent en Bretagne et en Loire-Atlantique. Depuis 2013, 346 signalements ont été enregistrés, dont 176 s'avèrent effectivement reliés à des efflorescences de microalgues. À partir de ces observations et de ces prélèvements, les scientifiques analysent les échantillons, identifient les espèces en cause et mettent en place des actions de recherche spécifiques.

Les effets de ces microalgues sur la biodiversité marine et les écosystèmes

Détectées pour la première fois en France en 2018, les brévétoxines sont des toxines produites par des microalgues marines. Si d’après l’ANSES, ces brévétoxines peuvent provoquer des intoxications chez l’homme, aucun cas n'a été rapporté à ce jour en France. En revanche, leur toxicité pour la faune marine est connue et avérée. Ces microalgues peuvent conduire à des épisodes de maladies ou de mortalités massives de poissons, d'oiseaux marins, de tortues et de mammifères marins. Si la situation est particulièrement inquiétante dans le Golfe du Mexique, l’augmentation des températures et les changements biogéographiques que le dérèglement climatique peut entraîner appellent à la vigilance et au développement d’une politique de prévention, lorsque l’on considère le coût de l’inaction.

Pour autant, sous prétexte que la santé des végétaux, des animaux et le bon fonctionnement des écosystèmes soient encore aujourd’hui considérés comme des phénomènes à part entière et comme moins importants que la santé humaine, aucune mesure à la hauteur des enjeux n’est prise pour stopper la prolifération de ces algues. Humanité et Biodiversité s’inscrit dans une approche « Une seule santé » qui invite à considérer que la santé de l’homme, des animaux, des végétaux et le fonctionnement des écosystèmes sont uns et reliés. Va-t-il falloir attendre des conséquences sur la santé humaine pour agir plus fortement ?

Par ailleurs, il ne faut pas omettre que les algues constituent aussi un nutriment potentiel, il faut donc raison garder et s’en référer à la science pour distinguer les algues toxiques de celles qui ne le sont pas. Un prochain article abordera les algues d’un point de vue nutritionnel et donc alimentaire.

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